CGT Romans

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jeudi 27 décembre 2007

LES PRUD'HOMMES D'ANNONAY VICTIMES DATI LA !

Un article du "MONDE.FR" resume la situation du Conseil des Prud'hommes , ainsi que du tribunal de commerce d'Annonay.

Pour autant, les propositions faites par le patronat Ardechois ne manque pas de surprendre. En effet, on pourrait croire qu'il serait important de conserver les deux tribunaux sur Annonay, mais d'après l'article du quotidien, le choix se resume entre une guerre de clocher !! ou couper la poire en deux ?? Tiens on a déja entendu celà quelque part.....

vendredi 21 décembre 2007

LE CONSEIL DE PRUD'HOMME PROPOSE

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Le Conseil de Prud'hommes de Romans apporte des éléments essentiels dans le débat, et propose des solutions alternatives à la volonté de fermeture pure et simple. Les Conseillers nous disent, par exemple;

''il serait judicieux de rattacher territorialement, au Conseil de Romans, les affaires issues des cantons de St Rambert d'Albon, St Vallier et de Tain L'Hermitage. Celà aurait....pour conséquence positive le désengorgement du Conseil de Valence, et donc de réduire le délai de traitement des affaires dans l'intérêt du justiciable. ''

Cette proposition nous semble particulièrement pertinente, elle mérite d'être étudiée et débattue.

Avec les voeux adoptés par le conseil municipal de Romans et le Conseil Général de la Drôme, la mobilisation des salariés de notre territoire est indispensable.

La CGT Romans travaille à l'organisation d'un débat public, sur "Les Conseils de Prud'hommes et la justice de proximité". D'ores et déja vous pouvez réserver votre soirée du 30 janvier 2008, se sera à 20 heures salle Charles Michels à Romans. Nous communiquerons plus précisement sur les participants, ultérieurement.

mardi 18 décembre 2007

LES CHARLES JOURDAN ASSASSINE PAR ZORRO !


D’un coup de marteau, le tribunal de commerce de Romans a scellé le sort de 210 emplois de l’entreprise Charles Jourdan. Auxquels il convient d’ajouter les emplois induits. S’agit il d’une fin inéluctable après une longue agonie, 20 ans de plan dit « sociaux » ?

20 ans que le patronat promène les salariés et les pouvoirs publics, 20 ans que l’on nous fait le coup du sauveur. Comme s’il existait un seul patron qui investissait de l’argent pour sauver une entreprise. Le patron sauveur est un mythe, il parait qu’il en a existé un, dans un lointain passé.

En 2005, après une représentation théâtrale de très mauvais goût, au tribunal de commerce, Yannis Bilquez nous la joue zorro, plein aux as, vous allez voir, c’est le bon !
Deux ans après, l’entreprise est tombée dans le gouffre. Le sauveur Suisse, lui, est en prison. L’Américain, ze big boss, plus vite que prévu, s’est sauvé, la queue entre les jambes. Après nous avoir fait le coup du mécène.

Remballe tes 200 000 €uros, ce n’est pas le Père Noël.
On avait pas tout vu, pourtant coté escrocs, sur notre territoire on connaît.

Pendant 20 ans les patrons successifs ont trouvé les relais nécessaires, même dans l’entreprise, pour accréditer l’idée que le problème de l’industrie en France serait le coût de la main d’œuvre. Nous ne sommes pas consolé, d’avoir si souvent eu raison de dire et répéter que la main d’œuvre, c’est la richesse de l’entreprise. La démonstration est faite et confirmée que les soucis de l’industrie Française viennent essentiellement de la recherche du profit maximum. Toutes les autres justifications, ne sont que de mauvais alibi.

Il y a quelque chose d’indécent dans cette situation. Ils ont cassé un bel outil, les uns après les autres, après avoir encaissé des centaines de milliers d’€uros d’argent public, et maintenant, qui paie ?

D’abord ce sont les salariés, des dizaines d’années à trimer sur les machines, à inhaler des vapeurs, à vivoter avec des salaires de misère. Des dizaines d’années à assurer un train de vie de seigneur, à une armée de bandits, tous beaux parleurs, bonimenteurs.
Ensuite ce sont les autres salariés, la France qui travaille, qui finance des « plates formes de reclassement », des plans de formations, des retraites anticipées, le chômage, pour tenter de limiter les dégâts.

Voilà bien un cas ou la loi anti-casseur ne s’applique pas, mais que fait Sarkozy ? Avec celui là, la racaille patronale est tranquille.
Il serait temps que les salariés prennent leurs affaires en main, interviennent dans la gestion des entreprises, sur les choix stratégiques.
A quand l’entreprise citoyenne ?

Nous publions ci joint un communiqué d'ATTAC, et un autre du PCF de Romans

lundi 3 décembre 2007

LES DROMOIS SERONT MOINS EGAUX

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Nous avons en tête un fameux sketch de Coluche qui disait, nous sommes tous egaux mais certains le sont plus que d'autres....Il semble que celà se constate dans le debat sur la carte judiciaire du gouvernement.

En effet, dans le rapport publié ci joint nous pouvons remarquer que la concertation n'est pas la même selon que l'on est justiciable en Drome ou en Isere. En Isere, les Maires des communes ou siège un tribunal sont sollicité pour emettre un avis, pas en Drome. Plutôt curieux, non ??

Ce rapport nous apprend, plus exactement nous confirme, que le Conseil de Prud'homme de Romans ne pourra pas compter sur un soutien, même timide, du Député UMP. Au moins les choses sont claires avec l'UMP, le tapis rouge pour le patronat, gaz lacrimogene pour les travailleurs et leurs enfants etudiants, (voir la devise ci dessus).

samedi 1 décembre 2007

CHARLES JOURDAN LA MODE "L'EFFET D'HIVER"


Après le patron de Kélian, Alain Duménil richissime escroc mis en examen, voilà Yannis Bilquez le patron de Jourdan sous les verrous !

Le patron de Charles Jourdan est soupçonné d’avoir détourné 13,5 Million d’€uros ! Yannis Bilquez a été inculpé et placé en détention provisoire vendredi 30 novembre 2007 à Genève.

On comprend la volonté du Président de la République, Nicolas Sarkozy de dépénaliser le droit des affaires ! Si ça continu, bientôt tous ses amis seront en prison !!

Pendant ce temps là, les travailleurs, eux, ont toutes les raisons d’être inquiets. En 2005 nous étions sidéré par la manière dont Bilquez avait repri l'entreprise Jourdan, avec la bienveillance de ceux qui adulent le patronat qui claque les millions. Cette fois encore, au tribunal de commerce, le spectacle était caricatural. La vie d'une entreprise, l'avenir de 200 salariés suspendu à un coup de téléphone, échangé devant des caméras avident de sensationnel ! C'était déplorable, les médias n'ont aucune pudeur.

Le gouvernement, plutôt que de fermer des tribunaux, serait bien inspiré de revoir le fonctionnement des tribunaux de commerce. Faire que le soucis premier soit la sauvegarde de l'activité de l'entreprise, des emplois, le développement d'une stratégie industrielle. En finir définitivement avec ces magouilles de capitalistes véreux.