CGT Romans

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vendredi 29 juin 2007

CARTE JUDICIAIRE, QUEL IMPACT POUR ROMANS ?

La Ministre, Garde des Sceaux a présenté son projet de reforme de la justice, à travers "la carte judiciaire".

Comme d'habitude, cette réforme nous est servie sous couvert de modernité. Le parallèle avec la réforme des hopitaux est frappante. L'intérêt de la proximité du service public avec la population est contestée.Pour être efficace, il faudrait, selon la théorie libérale, que les tribunaux aient un minimum d'activité !!

D'après les premiers éléments à notre disposition, le gouvernement envisage de supprimer les Cours d'Appel de Grenoble et Chambéry, pour transférer les dossiers sur Lyon. Quand on connait les délais d'attente de ces trois Cours d'Appel, la pagaille à Lyon, bonjour le service public de la justice, en projet !

Mais ce n'est pas tout, d'après nos informations, une grande menace pèse sur les Conseils de Prud'hommes de Romans et Montélimar. La Ministre appelle celà du "redéploiement". Nous, nous appellerons celà de la casse !

Personne n'ignore la volonté du patronat de se débarrasser des Conseils de Prud'hommes, qui les rappels régulièrement à leurs devoirs. Le Conseil de Romans traite un peu plus de 200 dossiers annuels. Ce sont autant de situations conflictuelles en entreprise qui trouvent des solutions.

Le patronat attaque toutes les représentations des salariés, voir Courbis chef de file, qui pourtant sont autant de facteurs de régulation des relations de travail. Que souhaitent ils ? Des règlements de conflits au fusil de chasse ?

Soyons sérieux, comme pour l'ensemble des services publics, celui de la justice doit être proche des citoyens, accessible à tous, avoir les moyens de ses ambitions, avec du personnel, qualifié, reconnu...

Nous invitons la population dans son ensemble, les salariés en particulier, à être attentifs à l'avancé de ce dossier.

Nous ne laisserons pas menacer notre Conseil de Prud'homme

NOUVEAU CAMOUFLET POUR COURBIS

L'inspectrice du travail vient de rendre sa décision concernant la demande de licenciement de notre délégué syndical de la Société Groupe Courbis.

  • Considérant que l 'entretien préalable a eu lieu...moins de 5 jours ouvrables après présentation de la lettre de convocation..
  • Considérant que Mr Cerqueira n'a pas bénéficié des 5 jour pleins pour préparer sa défense
  • Considérant qu'il est reproché à Mr Cerqueira d'avoir insulté et menacé Mr Lovet Durbet, responsable de production,
  • Considérant que les faits se sont déroulés dans un bureau sans la présence de témoin,
  • Considérant que la Société Courbis n'a pas apporté la preuve matérielle des faits qu'elle invoque,
  • Considérant l'absence de témoignage,
  • Considérant que les faits reprochés à Mr Cerqueira ne sont pas établis,
  • Considérant l'activité de Mr Cerqueira en qualité de représentant du personnel,
  • Considérant qu'il n'est pas contestable que celui-ci est l'élément moteur de la représentation du personnel au sein de l'entreprise,
  • Considérant la difficulté d'exercice des mandats détenus par Mr Cerqueira et le caractère approximatif d'application de la réglementation dans le domaine de la représentation du personnel au sein de l'entreprise
  • Considérant qu'il existe un faisceau d'indices et de présomptions concordants tendants à établir un lien entre la procédure diligentée à l'encontre de Mr Cerqueira et ses mandats

DECIDE
La demande d'autorisation de licenciement de Mr Cerqueira est refusée.

Cette décision peut faire l'objet de recours
La mobilisation se poursuit avec un rassemblement devant le siège du patronat lundi 2 juillet

mardi 26 juin 2007

Smic : le Medef est le seul bénéficiaire des décisions gouvernementales

La Cgt exige la revalorisation du Smic à 1 500 euros et la répercussion de cette augmentation sur l'ensemble des salaires pour les tirer vers le haut. Cette revendication est crédible dès lors qu'on a le courage de s'attaquer résolument à une autre répartition de la richesse produite dans les entreprises.

Les organisations patronales, Medef en tête, ont été les seules à se réjouir des décisions gouvernementales sur le Smic, à l'occasion de la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective d'aujourd'hui.

Il n'y aura donc ni coup de pouce pour le Smic, ni coup de pouce aux salaires au dessus du Smic. Les employeurs par contre, bénéficieront d'une nouvelle augmentation des exonérations de cotisations patronales, sans contrepartie exigée, ni en terme d'emplois ni en terme de politique salariale.

De plus, le gouvernement annonce sa volonté, récusée par les organisations syndicales, de substituer un "comité des sages" à l'obligation légale d'indexation minimum du Smic (sur le pouvoir d'achat et l'évolution des autres salaires).

Le Smic mensuel va péniblement atteindre 1000 euros au 1er juillet 2007, mais beaucoup moins pour les salariés à temps partiel, parmi lesquels beaucoup de femmes et de salariés pauvres qui représentent 40 % des salariés payés au Smic (14 centimes d'augmentation de l'heure).

La Cgt exige la revalorisation du Smic à 1 500 euros et la répercussion de cette augmentation sur l'ensemble des salaires pour les tirer vers le haut.
Cette revendication est crédible dès lors qu'on a le courage de s'attaquer résolument à une autre répartition de la richesse produite dans les entreprises.

Au lieu de cela, et pour épargner les actionnaires et les détenteurs de capital, le gouvernement fait le choix de mettre à contribution les contribuables et les assurés sociaux.

Ainsi, par ce biais, les salariés seront-ils contraints de financer l'allongement de la durée du travail, la défiscalisation des heures supplémentaires et les exonérations fiscales prévues pour cet été. Tous les régimes de solidarité s'en trouvent affectés.

Le Ministère lui-même reconnaît que les conflits salariaux sont plus nombreux, qu'ils touchent un plus grand nombre d'entreprises et de salariés. Une majorité d'entre eux débouchent sur des succès, particulièrement dans les entreprises où les syndicats sont organisés.

La Cgt appelle à les développer partout et à préparer dans un cadre de fortes mobilisations unitaires la conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat, prévue pour la rentrée.

		

jeudi 21 juin 2007

COURBIS LA CGT METALLURGIE PREND L'INITIATIVE

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Depuis quelques mois, la Direction du groupe Courbis à Romans Bourg-de-Péage tente de faire disparaître la CGT. En effet, tout est organisé par la Direction de cette entreprise pour imposer son diktat patronal.%%Notre camarade Humberto Cerqueira, délégué syndical CGT, qui tente de faire respecter le Code du Travail et la Convention Collective de la Métallurgie se voit infliger une mesure de licenciement sous le motif, entre autres, que son action syndicale nuit au bon fonctionnement de l’entreprise.

Faire respecter les droits des salariés, les informer, est considéré par cette Direction comme insupportable. Le harcèlement envers notre délégué syndical est à son comble
A chaque fois qu’il prend position sur des mesures patronales envisagées ou quand il informe les salariés en diffusant un tract, il se voit pris à parti. Pourquoi cette pression? Pourquoi la Direction attaque-t-elle la CGT de l’entreprise ?
Dans les mesures annoncées par le Patronat et le Gouvernement sur les heures supplémentaires, le texte aurait comme contrainte des heures imposées, défiscalisées, certes, mais payées dans le cadre de l’annualisation des salaires pratiquée dans la métallurgie.
La Direction de cette entreprise aurait-elle l’intention d’appliquer les mesures gouvernementales à la lettre ?
Le contrat unique qui doit être mis en place par le Patronat et le Gouvernement aura pour effet l’abandon du CDI (Contrat à Durée Indéterminée).
La Direction de cette entreprise aurait-elle l’intention d’appliquer aussi cette mesure gouvernementale ?
Dans ces deux exemples, le fait que le délégué syndical CGT et les élus CGT soient en mesure d’apporter des explications et d’informer les salariés sont des éléments qui amène la Direction de Courbis à s’acharner sur la CGT.

Prendre tous les moyens pour casser la CGT Courbis ne réglera pas la situation quotidienne des salariés.
* Les salaires de chez Courbis sont-ils mirobolants ?
* Les conditions de travail chez Courbis sont-elles bonnes ?
* Reconnaît-on la notion de pénibilité chez Courbis ?
* Le droit d’expression des salariés est-il respecté chez Courbis ?

Le fait de vouloir faire respecter le peu de droit en faveur des salariés est considéré comme un délit dans cette entreprise. On criminalise l’action syndicale, Humberto serait considéré comme un dangereux agitateur.
En clair, l’employeur veut passer la CGT au kärcher.
Au Congrès de la CGT Métallurgie le 19 mai 2007 à Saint-Rambert d’Albon, les syndicats CGT présents ont pris la décision d’apporter leur soutien total à notre camarade Humberto.
Ne laissons pas faire. Au moment où le gouvernement parle de dialogue social, il se passe le contraire dans cette entreprise.

Une pétition est en cours. Signez-la massivement. Elle sera remise le 2 juillet 2007 à 10h à l’UIMM plateau de Lautagne, à Valence.
La CGT Métallurgie appelle l’ensemble des syndicats CGT à être présent ce jour-là.



















		

mardi 19 juin 2007

ELECTIONS LEGISLATIVES DECLARATION DE LA CGT

La Cgt appelle l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à manifester leur présence et faire entendre leur voix par leur mobilisation et leur adhésion, conditions plus que jamais indispensables pour garantir le progrès social
Le deuxième tour des élections législatives 2007 clôt un cycle d’échéances politiques avec l’installation d’une majorité de députés de droite à l’Assemblée Nationale.
Le niveau de participation pour ces élections a été moindre que pour l’élection présidentielle. Cela s’explique, en partie, par le sentiment que c’est l’élection du chef de l’Etat qui apparaît désormais primordiale dans le fonctionnement des institutions.
La Cgt estime nécessaire qu’une réflexion s’engage pour une plus juste représentation démocratique à l’Assemblée Nationale.
Si les citoyens ont indiqué une forte volonté de sortir d’une société bloquée à maints égards, ces élections – dont celle de Nicolas SARKOZY – n’ont pas mis un terme à la définition des réformes à entreprendre, en témoignent les inflexions dans les comportements électoraux au fil des scrutins.
De très nombreux salariés ont exprimé leurs désaccords avec plusieurs orientations ou décisions récentes du gouvernement qui ne correspondent pas aux attentes. C’est le cas du projet de loi sur les heures supplémentaires, l’absence de revalorisation du SMIC et de l’ensemble des salaires, les perspectives d’instaurer une TVA dite sociale ou des franchises pour les actes médicaux.
La Cgt rappelle son extrême vigilance sur la future loi concernant le service minimum dans les transports, susceptible d’être votée en juillet
Les préoccupations sociales sont jugées prioritaires par les salariés, leurs réponses nécessitent concertation et négociation avec les représentants syndicaux La Cgt met en garde la majorité parlementaire et le gouvernement qui en est issu contre l’erreur qu’ils commettraient en relayant systématiquement les seules revendications patronales.
Dans cette nouvelle période, la Cgt a l’ambition d’intervenir dans tous les lieux lui permettant de faire avancer les revendications des salariés.
Elle s’efforcera de rassembler les salariés et leurs syndicats dans des démarches unitaires pour porter des propositions.
La Cgt appelle l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à manifester leur présence et faire entendre leur voix par leur mobilisation et leur adhésion, conditions plus que jamais indispensables pour garantir le progrès social.

mercredi 6 juin 2007

A LA POSTE DE ROMANS LA VENGEANCE SE MANGE FROIDE

Rappelons nous, la réorganisation du centre courrier de Romans, provoque un conflit en décembre dernier. Les facteurs décident de faire grève et de filtrer les entrées dans le centre, peuvent entrer les non grèvistes et les clients des boites Postales, les camions restent dans la rue.
La direction de La Poste qui avait anticipé a fait constater par huissier à 5 heures du matin que les camions Postaux ne pouvaient circuler, s'en est suivi une convoquation des syndicalistes devant le tribunal de Grande Instance de Valence et la déroute de La Poste.
Le tribunal n'a pas donné raison à La Poste sur sa demande de chasser les facteurs en piquet de grève parcequ'ils laissaient passer les clients et les non grèvistes. Les syndicalistes ont dû en faire la démonstration devant le tribunal, et pour celà ont produit des témoignages, de clients qui sont entré et sorti librement ainsi que des non grèvistes.
Là, les dirigeants de La Poste ont mal pris le témoignage d'un cadre qui n'a dit que la stricte vérité et justement participé à la déroute de La Poste au tribunal. Depuis, d'un agent bien noté ce cadre est devenu mauvais à tout. Tous les reproches lui ont été faits, jusqu'a l'informer le vendredi qu'a partir du lundi il ne faisait plus partie de l'encadrement du centre, ni de l'encadrement du tout, qu'une position de facteur lui sera proposée, ailleurs celà va de soit.....
La gestion de ce centre courrier est catastrophique, manque de personnel, recrutement à la tête du client, non respect du droit du travail avec l'arnaque des personnels en CDD, non paiement des heures supplémentaires, manque de formation des nouveaux arrivants. Les pires méthodes de management sont utilisées pour faire des économies.
Le centre fonctionne avec une proportion énorme de CDD (jusqu'a 25%), avec l'approche des congés d'été, traditionnellement La Poste recrute des étudiants en remplacement des agents en congés. Cette fois, La Poste envisage d'utiliser les étudiants pour remplacer les personnes en CDD depuis des mois et des mois, parceque le droit du travail lui permet de les payer moins cher !! Evidement, la Direction du centre courrier demande aux personnes actuellement en CDD d'être disponibles à la rentrée....
Quel mépris!

mardi 5 juin 2007

IL FAIT BON TRAVAILLER DANS LA RESTAURATION AU PAYS DES DROITS DE L HOMME !!

Un article du MONDE nous conte l'exploitation de travailleurs en situation irrégulière dans la restauration.
Restauration, café, hotellerie, voilà bien un secteur qui se plaint régulèrement d'avoir des difficultés à recruter du personnel. Connaissant la façon dont son traiter les salariés, dont ils sont payés et considérés, ce genre de scandale va surement redorer le blason de la profession.
Faut vous dire "Madame" que les jeunes ils veulent plus travailler......

lundi 4 juin 2007

LA FBFC ET LE DROIT SYNDICAL

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Ne croyez pas que les Baulé et Courbis aient le monopole de la lutte anti-syndicale sur notre territoire, en témoigne cette condamnation de l'entreprise phare Franco Belge de Fabrication de Combustible, FBFC, pour discrimination à l'égard de notre délégué syndical, Jacques Granger.
Après avoir fait la démonstration qu'à ancienneté et qualification égale un délégué syndical CGT est beaucoup plus mal payé que ses collègues, le Conseil des Prud'hommes de Romans, en formation de départage, a condamné la FBFC à payer à Jacques Granger, 18 000 €uros de dommages et intérêts pour discrimination.
La FBFC décide de faire appel de ce jugement, probablement bien conseillée. La Cour d'Appel de Grenoble a :
-infirmé le jugement du CPH de Romans sur le montant des dommages et intérêts alloués à notre délégué syndical au titre de la discrimination syndicale.
-condamné la FBFC à payer la somme de 25 000 €uros au titre des dommages et intérêts.....
Sur notre territoire, nous avons d'autres exemples de ce type. Dans ce pays, dit des droits de l'Homme, le droit syndical reste une lutte permanente.
Le patronat Français a fait un sport national de la guerre aux syndicats, on comprend sa satisfaction de l'élection d'un Sarko qui a, dans son programme, un arsenal anti-syndicat.