CGT Romans

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vendredi 22 décembre 2006

LA POSTE SE TIRE UNE BALLE DANS LE PIED !


Le jugement des référés du Tribunal de Grande Instance de Valence vient de tomber et considère que l'action en justice de La Poste est "sans objet".
"la demande présentée par La Poste doit être considérée, sans qu'il y ait lieu de se pronocer sur le caractère ou non illicite du trouble occasionné dans le cadre du mouvement de grève, comme étant sans objet".

Autrement dit, Monsieur le Directeur de La Poste, circulez il n'y a rien à voir ! Et la prochaine fois, laissez donc ce pauvre huissier de justice dans son lit à 5 heures du matin !!

LES FACTEURS VOTENT LA REPRISE

A 6H15 ce matin, réunis en Assemblée Générale, les facteurs du centre courrier de Romans ont voté la reprise du travail après avoir eu connaissance de l'issue des négociations de la veille au soir.

En effet, jeudi matin ce sont ouvertes des négociations marathon avec la direction de La Poste puisqu'elles se sont terminées à 20H30. La Poste c'est engagée, essentiellement, sur un relevé de décision à réinjecter des heures de travail, à faire un bilan d'étape à 3 mois de mise en oeuvre de la nouvelle organisation du travail et sur les conditions de reprise.

Tout n'est pas règlé, et La Poste va devoir prochainement négocier avec le personnel les conditions de mise en application concrète d'une organisation du travail, avec un nouveau matériel, qui risque de boulverser les conditions de travail. La Poste marche sur des oeufs !!

Les facteurs en lutte remercient toutes les personnes, et elles sont nombreuses, qui les ont soutenu pendant ce conflit, ils ne remercient pas les patrons qui ont affiché leur mépris habituel le matin en venant aux boites Postales. Pour l'anecdote, il en est un, patron, bien connu sur la place de Romans comme anti-social, qui nous a prétendu que les facteurs grèvistes l'empéchait de verser la prime de fin d'année à ses ouvriers !! Les ouvriers nous les connaissons, ils revendiquent le 13ème mois !!

Reste la décision du Tribunal de Grande Instance de Valence qui doit donner son jugement cet après midi, sur l'utilisation que les travailleurs font de leur droit de grève.

mercredi 20 décembre 2006

A LA POSTE LA PROVOCATION REMPLACE LA NEGOCIATION

La direction de La Poste loin de répondre aux revendications des facteurs de Romans multiplie les provocations en tous genres. Ce matin cinq Postiers grévistes étaient convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Valence en référé pour une prétendue utilisation abusive du droit de grève. Rendu de jugement vendredi après midi.

La Poste envoie les huissiers à son personnel, c'est original comme cadeau de Noël, c'est ce qu'elle appelle le "DIALOGUE SOCIAL".
Aujourd'hui les agents n'ont plus de négociateur, la Directrice du centre ayant jeté l'éponge.
La lutte continue, les facteurs ont besoins d'emplois, les Romanais ont besoins d'un bon service public, et nombre de salariés ont besoins de travail.
Il ne manque que la volonté de La Poste !

lundi 18 décembre 2006

AU CENTRE COURRIER LA LUTTE CONTINUE

Fort de 80 % de grèvistes ce matin et face à une direction qui n'a que faire des revendications de son personnel, le mouvement est reconduit pour demain mardi 19 décembre.
Les Postiers ont bravé le froid au piquet de grève, aucun facteur n'est sorti en distribution, la bise est fraiche, mais l'ambiance est chaude.
Parcontre du coté de la direction de La Poste c'est "sourd dingue" et compagnie !!
Merci à toutes les personnes qui manifestent leur soutient d'une façon ou d'une autre.

LA CGT EDUC'ACTION ET LA FSU COMMUNIQUENT

La Municipalité de Romans sur Isère

décidera officiellement

lundi 18 décembre

de fermer l'école Chopin

en plein cœur

du quartier de la Monnaie
Les raisons avancées nous semblent être de mauvaises raisons.

- La fermeture de l'école Chopin permettrait la mixité sociale : déplacer des enfants de quelques centaines de mètres à l'intérieur d'un même quartier en difficulté n'ouvre aucune perspective de mixité sociale.
- La fermeture de l'école Chopin éviterait des fermetures de postes : est-il concevable d'envisager de perdre des postes alors que si l'on globalise les effectifs des écoles concernées, on constate une augmentation du nombre d'élèves (+12, d'après les prévisions de la Municipalité) ?
En réalité :
- L'école Chopin accueille sept classes et a des effectifs en progression.
L'école Chopin fonctionne correctement avec une équipe pédagogique stable.
- L'école Chopin est bien équipée : un restaurant scolaire, une BCD, une salle informatique, une salle pour accueillir les activités périscolaires.
- L'école Chopin est située au cœur de La Monnaie, les parents souhaitent légitimement conserver la proximité maison-école.
Rien ne justifie la fermeture de l'école Chopin
Fermer une école qui n'a presque plus d'élèves est compréhensible, fermer une école qui accueille plus de cent quarante élèves ne pourrait se comprendre qu'en cas d'urgence grave ; or, est-ce le cas ?
D'après les prévisions 2007, les 500 élèves du quartier pourront être accueillis dans quatre écoles, se répartissant des effectifs de 105 à 140 élèves. La fermeture de l'école Chopin, augmentant les effectifs des trois autres, risque de créer des problèmes plus difficiles à gérer que dans des petites structures.
Pourquoi la municipalité de Romans sur Isère veut elle fermer l'école Chopin ?
Elle économiserait 65 000 € sur son budget de fonctionnement.

Le rassemblement organisé mercredi 13 décembre par le collectif de défense des écoles de la Monnaie a mobilisé les familles, les personnels et les organisations syndicales. Il s'est achevé par l'occupation symbolique de la mairie annexe.
Tous ensemble, les défenseurs de l'école publique ont décidé de se retrouver pour un rassemblement massif lundi 18 décembre à 17h30 devant l'école Chopin. Un cortège se dirigera ensuite vers la mairie afin d'interpeller le Conseil municipal lors de la séance qui devrait officialiser la fermeture de l'école Chopin.
La décision officielle n'étant pas encore prise, l'ampleur de notre mobilisation peut peser très lourd sur les choix de la Municipalité.
L'Intersyndicale CGT Éduc'action Drôme-SNUIPP Romans appelle l'ensemble des salariés et les défenseurs de l'école publique à ce rassemblement

vendredi 15 décembre 2006

GREVE AU CENTRE COURRIER DE ROMANS

Le personnel du centre de distribution courrier, colis de La Poste de Romans, a décidé par un vote à bulletin secret de déposer un préavis de grève illimité à partir du lundi 18 décembre prochain.

La reconnaissance du temps de travail des facteurs motive cette action. Régulièrement et de façon unilatérale, La Poste augmente les cadences de travail, ne reconnaît pas l’ensemble des taches réellement effectuées. Résultats, les Postiers font des heures supplémentaires gratuites, les maladies d’origine professionnelle, non reconnue, explosent. Et malgré l’augmentation des cadences, la non reconnaissance de l’ensemble des taches, La Poste reconnaît un temps de travail jusqu’à 46 h 47 hebdomadaire pour le collègue dont le temps de travail a été pesé le plus élevé !! 11 heures 47 gratuites par semaine !!

La Poste se gausse du « dialogue social » qui ressemble à s’y méprendre au « dialogue de sourd ». Reçu dans le cadre du préavis, le personnel ne voit pas l’ombre d’une once d’un début de prise en considération par La Poste de ses revendications. Et La Poste de transformer le dialogue en blabla totalement improductif.

Les facteurs, dont la conscience professionnelle n’est pas à démontrer, regrettent d’être mis dans cette situation par La Poste de n’avoir d’autres solutions qu’un arrêt de travail en cette période de fêtes. La population peut manifester un soutien moral en téléphonant à la direction de La Poste au 04 77 47 84 77 ou en faxant au 04 77 37 42 48.

Les agents souffrent d’un manque d’effectif, alors que de nombreuses personnes cherchent un emploi. La Poste doit mettre les emplois nécessaires pour effectuer un service public de qualité, ainsi répondre aux besoins des populations conjointement aux besoins des Postiers.

jeudi 14 décembre 2006

NOUVEAU VENU

L'Union Locale CGT de Romans se félicite d' annoncer la création d'une nouvelle section syndicale dans l'entreprise France Turbo, secteur métallurgie de 110 salariés, en pleine expension.
Pour l'occasion, des élections de représentants du personnel se sont déroulées avec la victoire des listes 1er et 2ème collège de la CGT.
Les salariés entrent de plein pied dans un nouveau monde, avec la création d'un comité d'entreprise, la mise en place d'un CHSCT, de délégués du personnel, d'un délégué syndical !!

Bienvenue à la CGT et longue vie à cette nouvelle section syndicale

vendredi 8 décembre 2006

LE PATRON DE LA SOCIETE WOLSKI DERAPE

Le patron de la S.A WOLSKI assigne en référé le Comité d'Entreprise devant le Tribunal de Grande Instance de Valence. Pourquoi ? Parce que les élus font ce pourquoi ils et elles sont élus, s'intérresser à la bonne marche de l'entreprise, sa stratégie, son développement en nommant un expert comptable.Ce qui est prévu par la loi, et vivement conseillé à ceux qui ne souhaites pas se trouver dans la même situation que les Reynolds.
Crime de lèse majesté, dont le coup va plomber, on s'en doute, les comptes de l'entreprise. Le patron préfère financer l'envoie d'un huissier de justice au C.E, et un avocat....Sans commentaires
Audience le mercredi 20 décembre à 9 heures TGI de Valence

vendredi 1 décembre 2006

Un pas vers la démocratie sociale vient d’être franchi !

C’est un avis de grande portée que vient de voter le Conseil économique et social. La 3ème assemblée de France l’affirme de façon nette et argumentée, la représentativité des syndicats et la négociation collective doivent désormais être régies selon des conceptions démocratiques.
Des principes fondamentaux et novateurs sont avancés. « La représentativité syndicale doit résulter de consultations permettant à tous les salariés et quelle que soit la taille de leur entreprise d’élire leurs délégués ». « C’est l’avis majoritaire des salariés qui doit s’exprimer dans la signature d’un accord collectif. »
Les règles en vigueur depuis des décennies autorisent le patronat à ne pas avoir à considérer la représentativité réelle des organisations syndicales dans la négociation collective. Ainsi très souvent il peut y adopter une posture fermée. C’est l’une des raisons faisant de la France une zone de bas salaires parmi les pays comparables. C’est aussi un facteur indéniable de progression de la précarité. D’importantes inégalités de droits sociaux pénalisent les millions de salariés des petites et moyennes entreprises.
Il n’est pas étonnant que dans les débats le MEDEF se soit opposé avec la dernière énergie à toute introduction de règles démocratiques dans la représentativité syndicale. Il a confirmé ne pas pouvoir supporter l’idée que la négociation soit avant tout un droit des salariés, dans laquelle leurs revendications s’expriment et se débattent.
La CGT le constate avec regret, certaines confédérations n’ont pas voulu prendre la mesure de l’importance de l’exigence démocratique, en revendiquant leur légitimité indépendamment du vote des salariés. Or si le syndicalisme se veut être le lieu par excellence de démocratie à l’entreprise, les organisations syndicales doivent non seulement en accepter les règles, mais les promouvoir.
Très majoritairement, le Conseil économique et social a déclaré que la situation actuelle doit être réformée. La CGT s’en félicite d’autant plus que ses représentants ont contribué avec d’autres de façon constructive à l’élaboration de cet avis.
Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement et des parlementaires. Le lundi 4 décembre la loi sur la « modernisation du dialogue social » vient en débat à l’Assemblée Nationale. Dans l’avis qu’il vient de rendre, le CES considère qu’avec le dépôt de cette loi, « les questions de validité des accords comme celle de la légitimité des acteurs se pose de façon plus pressante ». C’est le Premier Ministre qui a commandé le rapport au conseil économique et social. Le Président de la république s’y est rendu le 10 octobre pour souligner l’importance de cette saisine. Tout appelle donc à ce que le texte soit complété par des dispositions transformant les règles de la représentativité syndicale et de la validation des accords, en les fondant sur le vote des salariés.
Dans les jours qui viennent, la CGT prendra et s’associera à d’importantes initiatives pour faire avancer ce dossier. Il appartient à tous les acteurs de démontrer par leurs actes leur conviction que la démocratie sociale est une composante incontournable du dialogue social.