Une nouvelle fois l'entreprise Charles Jourdan se retrouve devant le tribunal de commerce de Romans sur Isere.

Une nouvelle fois les salariés sont mis à dure épreuve.

Une nouvelle fois le capitalisme financier fait la démonstration de son incapacité à gérer les entreprises dans l'optique de la pérennité. Loin de nous l'idée que l'actuel proprietaire, Mr Bilquez, soit un incapable, mais visiblement son objectif n'a jamais été la survie de l'entreprise. Souvenons nous qu'il nous a été présenté comme le meilleur candidat à la reprise en 2005, et qu'il avait trouvé des soutiens actifs. Y compris au sein de l'entreprise !

Aujourd'hui ce capitaliste aventurier laisse l'entreprise exsangue. Deux points sont essentiels dans l'immédiat:
* Récuperer les marques Charles Jourdan, international et Amérique
* Faire payer à ce capitaliste la contre-partie des pertes de marchés.

Le Tribunal de Commerce de Romans a décidé la mise en cessation de paiement à la date du 26 avril 2006, nommé un administrateur judiciaire. La date du 26 avril 2006 correspond à un droit d'alerte.

Mais combien de temps peut durer cette situation ? Que reste t'il dans les caisses ? Quid de la collection prochaine

Nous avons entendu le mot "indigne" dans l'actualité nationale, à propos des régimes de retraites, comment qualifier l'attitude de ces patrons voyou


ET MAINTENANT ??

Va t-on nous resservir le plat du meilleur repreneur ? Avec, à la clé, la "sauvegarde" de quelques emplois en guise de dessous de table ?